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Partagé entre architecture et peinture, ce n'est que le jour de son diplôme que sa décision a été momentanément prise.

Ecartelé entre une mère qui ressentait en lui des facilités pour la peinture, et un père qui voulait qu'il entreprenne des études plus structurées, ce n'est certainement pas un diplôme d'arts appliqués qui allait changer cette volonté paternelle affirmée. Alors résolument, la poursuite des études d'Architecture à Talence a constitué son parcours professionnel. A l'époque, le dessin occupait une part importante dans l'écriture de cette discipline et les quelques velléités affichées lui auront permis d'accéder au titre d'Architecte, qui se traduira par une suite de neuf tableaux. Hauts en couleur, excepté le dernier - prémonitoire - annonçant le décès de son père le jour de la présentation de son diplôme, ils retraceront l'histoire d'une bouée dérivante, de son élément liquide à la terre ferme.

Dans ces conditions-là, l'architecture devenait alors un tout autre combat personnel.

Malgré un parcours enviable et des prédispositions pas pleinement affichées, le désir de revenir à une perspective inachevée s'est fait naturellement ressentir ces derniers temps. L'utilisation abusive de la photo en architecture, de l'image par une reproduction agitée des idées photoshopées, ne l'aurait détourné de cette envie.

Depuis 5 ans, il affiche une reprise acrylique, en blanc et noir de vieux démons sur vastes toiles.

 

corsenac.art@gmail.com